Le gouvernement a décidé de récupérer définitivement les terrains appartenant à l’Etat occupés illégalement par des commerçants ou des particuliers.
‘Les démolitions nous permettront non seulement de récupérer les réserves administratives mais aussi de mettre un terme aux complicités au sein des services de l’urbanisme", a déclaré mercredi Fiatuwo Sessnou, le ministre de l’Urbanisme.
Les ‘victimes’ expulsés crient au scandale et assurent avoir reçu toutes les autorisations nécessaires d'installation, dont les fameux trois tampons certifiant que leur implantation est légale. Certains d’entre-eux sont même parvenus à acheter des lots qui sont la propriété de l’Etat.
Si c’est le cas, le ministre invite les occupants à saisir la justice.
‘Si quelqu’un a le document trois tampons, qu’il s’en prenne au prétendu propriétaire ou au géomètre véreux qui a certifié le terrain. C’est le meilleur moyen de révéler la supercherie’, a indiqué le ministre.
L’occupation anarchique des réserves administratives est un problème auquel est confronté l’Etat depuis de longues années.
Les litiges nés de l’occupation de ces 'espaces verts' sont très nombreux.
Une des causes de ces conflits est le manque de définition claire et d’attribution précise du type d’activités qui peuvent y être menées.
On peut regretter aussi le défaut de matérialisation.