Une réunion des ministres du Commerce des pays de l’UEMOA se déroule en ce moment à Lomé. La création d’un marché commun et les entraves qui empêchent encore sa mise œuvre sont à l’ordre du jour.
Le faible niveau des échanges intracommunautaires qui se situe à environ 11% des échanges commerciaux globaux de l’Union constitue un sérieux handicap à l’intégration, a souligné Bernadette Legzim Balouki, la ministre du Commerce
L’organisation sous régionale a adopté plusieurs textes parmi lesquels la réduction et l’harmonisation tarifaire, la réforme du cadre légal et réglementaire, la rationalisation des systèmes de paiement, la restructuration des secteurs financiers, cadres communautaires de l’investissement et de la concurrence, le tarif extérieurs communs (TEC). C’est bien, mais pas suffisant. La libre circulation des personnes et des biens, le droit de résidence et le droit d’établissement dans l’Espace ne sont pas appliqués.
‘Il faut faire en sorte que le commerce garde sa place. C’est le moteur de l’économie. Sans le commerce, il n’y a pas d’économie viable. Nous voulons créer une classe moyenne dans les Etats et faciliter les échanges.. Notre rôle est d’avoir une approche commune dans le commerce international’, a indiqué Allemand Oumarou, le président du Conseil des ministre et ministre nigérien du Commerce.
Une ‘Déclaration de Lomé’ doit être adoptée sur cette question en prélude à la 10e Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qui se tiendra en décembre 2015 à Nairobi.