Deux tables-rondes étaient organisées jeudi dans le cadre des évènements parallèles au sommet de Lomé.
La première a porté sur les enjeux propres au transport et aux infrastructures alors que la seconde a concerné les ressources humaines.
Pour les Etats africains concernés, il a été convenu que l’élaboration d’une stratégie nationale maritime était une condition nécessaire et préalable à des coopérations bilatérales et régionales réussies dans le domaine de la sécurisation maritime.
Cependant, avant d’envisager des projets dans un cadre élargi, les pays africains doivent d’abord définir des objectifs stratégiques nationaux, mettre en place une organisation et un cadre légal adaptés puis se doter de moyens idoines, cela, chacun selon ses besoins et ses ressources.
Une fois ce premier travail mené, ils pourront travailler à des rapprochements via l’échange d’informations, des formations communes, des entraînements conjoints et la coordination opérationnelle, par exemple. Cette ambition de collaboration doit naturellement s’inscrire dans les dynamiques régionales déjà sur pied.
Il faut ajouter ici que le secteur privé constitue un partenaire de la puissance publique, notamment via les informations qu’il peut capter en mer et mettre à disposition des autorités à des fins de connaissance ou d’actions, un domaine restant l’apanage des Etats.
Enfin, la nécessité de disposer de personnels bien formés et motivés a été rappelée. Il ne peut y avoir de sécurité et de sûreté maritime sans des personnels compétents pour la mettre en œuvre.
Vendredi, les experts traiteront de la gouvernance maritime et de l’échange en matière judiciaire et de police.