Le président Faure Gnassingbé devrait participer la semaine prochaine à Kigali à un sommet extraordinaire de l’Union africaine. L’objectif de cette rencontre est de fixer les bases d’une zone de libre-échange continentale (ZLEC)
Selon la Commission économique pour l’Afrique (CEA), la ZLEC permettra à terme la création d’un marché intégré à 54 pays avec plus d’un milliard de consommateurs et un PIB de 2.500 milliards de dollars ; un vaste marché exempté de droits de douanes. Mais il faudra au préalable régler un certain nombre de problèmes. Les priorités reposent sur l’augmentation de la production et une meilleure répartition des ressources en faveur des entreprises et des industries. Autre urgence, créer un environnement plus favorable à l’industrialisation.
Les chefs d'Etat et de gouvernement se retrouveront pour la signature le 21 mars dans la capitale du Rwanda. Ce pays préside actuellement l’organisation continentale.
Chaque Etat devra ensuite ratifier le texte ; ce qui risque de prendre plusieurs années.
Cette zone de libre-échange continentale est un projet phare de l'Agenda 2063, un projet à long terme de l'UA pour une Afrique intégrée, prospère et pacifique.
Elle pourrait faire de l'Afrique la plus grande zone de libre-échange depuis la création de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).