2018 a été marquée par une hyper-focalisation des médias, et donc de l’opinion publique, sur les tensions politiques.
Mais la gestion au quotidien du pays présente un intérêt largement plus intéressant.
Le gouvernement a poursuivi ses réformes économiques et financières engagées depuis une décennie. L’ambition est de créer de la richesse, des emplois, d’assurer le développement et d’offrir à la population de meilleures conditions de vie et de travail.
Le ministère de l’Economie et des Finances est parvenu à faire adopter par l’Assemblée nationales une série de textes relatifs à la modernisation de la collecte de l’impôt, aux taxes douanières et aux procédures fiscales. On notera la volonté des autorités de desserrer l’étau fiscal au profit des entreprises avec une baisse de l’IS.
Les députés ont donner leur accord à la privatisation de deux banques publiques, la Banque togolaise pour le commerce et l’industrie (BTCI) et l’Union togolaise de banque (UTB). Une décision qui devrait assainir le marché et permettre à l’Etat d’engranger de l’argent qui sera utilisé dans des programmes sociaux.
Les avancées en matière de gestion publique et de bonne gouvernance ont été saluées à plusieurs reprises par le Fonds monétaire international attestant du sérieux de la politique gouvernementale.
Consolider la croissance et confirmer la relance de l’économie, tels sont les objectifs de Sani Yaya, le ministre de l’Economie et des Finances.
Ce dernier est d’ailleurs classé dans le Top 10 des meilleurs ministres africains des Finances, selon l’Africa Performance Index (API).
Le grand dossier qu’aura à gérer M. Yaya en 2019 est celui du Plan national de développement (PND).
Une feuille de route tracée par le président Faure Gnassingbé qui veut transformer le Togo en un hub logistique et un pôle de transformation agricole, manufacturier et d’industries extractives.