Gnama Latta, cumule les fonctions de directeur général de l'Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) et de la plateforme aéroportuaire de Lomé.
Il souhaite la fin rapide de la pandémie et une reprise du trafic aérien au niveau de février 2020.
L’aéroport a été fermé de mars à août; un coup dur pour l’économique du Togo et pour les acteurs sur le site : handling, restauration, Duty Free, personnel …
Depuis les vols internationaux et régionaux ont repris, mais la fréquentation demeure faible.
L’aéroport international de Lomé espère atteindre le million de passagers annuel. L’objectif est réaliste car la plateforme est devenue un hub avec Asky et Ethiopian Airlines.
Pour assurer l’essor du trafic aérien sur le continent, l’Union africaine a lancé son projet d’Open Sky.
Il incombe au président Faure Gnassingbé de mettre en oeuvre le marché unique du transport aérien africain (MUTAA).
34 Etats ont adhéré à ce vaste accord, ce dont se félicite Gnama Latta.
‘L’objectif du président togolais est de faire adhérer 55 pays. On devait être à 37, mais la crise sanitaire a ralenti le processus’, précise-t-il.
En attendant, la priorité reste à la relance de l’activité portuaire à Lomé où on évoque l’arrivée de nouvelles compagnies dont Rwandair, Turkish Airlines et Emirates.