L’érosion côtière frappe le Togo depuis des dizaines d’années.
Pour de nombreux habitants, l’érosion a débuté lors de la construction du barrage sur la Volta et du port de Lomé en 1967.
Le sable s’accumule à l’ouest du port, tandis qu’à l’est, la côte est rongée par les vagues.
Le Programme de gestion du littoral ouest-africain (également connu sous son acronyme anglais ‘WACA’ pour West Africa Coastal Areas Program) a été initié par la Banque mondiale (BM) pour répondre à ces défis au Togo et dans les autres pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest.
C’est une instance de mobilisation grâce à laquelle partenaires techniques et financiers peuvent contribuer au développement durable du littoral, avec comme angle d’attaque la lutte contre l’érosion et les inondations côtières.
L’appui de la Banque mondiale va permettre au Togo de disposer d’une enveloppe de 31 milliards de Fcfa pour renforcer les dispositifs de protection. Le projet prévoit l’installation de nouveaux épis et la construction de bassins de rétention, notamment.
Les actions seront menées sur 41 kilomètres.
‘Nos équipes sont en train de s'activer pour accélérer la mise en œuvre du projet Waca au Togo' , a confié mardi Awa Cissé Wague, la représentante de la BM à Lomé.
Ce programme est la manifestation de la volonté du gouvernement de faire de la gestion de la zone côtière et de ses écosystèmes une priorité nationale, souligne l’institution qui tient ce jour une réunion technique.
L’érosion côtière détruit des routes, des habitations, des récoltes et privent des dizaines de milliers de Togolais et de Béninois d’emplois et de ressources.