La région nord du Togo est confrontée à une situation compliquée.
L’eau devient une denrée de plus en plus rare. Ce qui met en péril des dizaines de milliers d’agriculteurs.
A qui la faute ? Au réchauffement climatique, bien sûr, mais pas seulement.
Les agriculteurs ont une part de responsabilité avec l’abattage des forêts, l’utilisation du charbon, des intrants chimiques, des pesticides et les constructions anarchiques.
‘La désertification provoque d'énormes soucis. Les terres cultivables sont dégradées. Les sols, auparavant humides, deviennent semi arides ou secs’, constate Sena Alouka, directeur exécutif de l'organisation, ‘Jeunes volontaires pour l'environnement'.
Conscient du phénomène et de ses conséquences dramatiques, le gouvernement a lancé une ambitieuse politique de reboisement; 1,5 million d’hectares d’ici 2030.
‘La restauration des sols par le reboisement est essentiel et je salue la détermination des autorités politiques dans ce domaine’, explique M. Alouka.
Mais il faudra aussi éduquer la population aux bonnes pratiques en matière d’environnement. La population, souvent démunie, n’intègre pas ces valeurs car elle doit d’abord trouver les moyens de subsistance.