Les institutions de microfinance sont directement implantées par la crise sanitaire; comme les banques d’ailleurs.
La situation commence à s’améliorer après 6 mois de tension, explique dans l’entretien qui suit Anges Kossivi Kétor, le directeur de l’APSFD (Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés du Togo).
Republicoftogo.com : Quels sont les impacts directs de la pandémie sur vos activités ?
Anges Kossivi Kétor : L’impact est très important. De mars à juin, on a observé des retraits massifs et l'épargne mobilisée a baissé jusqu'à 7 milliards de francs CFA en volume. Le crédit lui a plongé de 40%. Cependant, sur la même période, le nombre de clients a continué par croître.
Les données commencent à s'améliorer un peu, notamment sur l'épargne mobilisée.
Il y a davantage de dépôts et de crédit parce que les activités ont repris dans une certaine mesure.
La qualité du portefeuille s’est aussi améliorée par rapport au mois de juin.
Republicoftogo.com : Certains estiment que cette pandémie est une opportunité pour revoir certaines pratiques
Anges Kossivi Kétor : C’est une occasion de se questionner sur nos procédures, nos pratiques et revoir totalement notre façon d'opérer, de travailler.
Par exemple, la digitalisation des opérations est devenue une nécessité.