‘Aujourd’hui, ceux qui intoxiquent et mentent ont trouvé un allié dans la technologie. On peut transformer une chose juste ou alors, un homme simple comme moi en dictateur sanguinaire. J’ai découvert que j’étais un dictateur sanguinaire’, a déclaré samedi dernier le président Faure Gnassingbé à l’ouverture du congrès du pari UNIR.
Il est vrai que les réseaux sociaux, à l’origine de la propagation de fausses informations et d’une exacerbation des tensions, n’a pas ménagé le chef de l’Etat accusé de tous les maux.
L’opposition a pris la balle au bond et interprété la déclaration de Faure Gnassingbé comme argent comptant.
Pour Eric Dupuy, l’un des responsables de l’opposition, le président du Togo est bien un ‘dictateur’ et ce dirigeant de l’ANC de citer ‘les arrestations politiques intervenues dans le dossier de l’incendie des marchés de Lomé et de Kara, les interpellations tous azimuts lors des différentes manifestations politiques depuis le 19 août et la volonté du pouvoir d’opprimer la population’.
Eric Dupuy peine à convaincre tant ses arguments sont simplistes.