La coalition des 14 partis de l’opposition veulent bien poursuivre le dialogue avec le pouvoir sur la base des recommandations formulées récemment par la Cedeao.
Toutefois, elle veut des discussions qui prennent en compte des revendications spécifiques jamais évoquées par les facilitateurs de l’organisation ouest-africaine.
L’opposition souhaite la nomination d’un gouvernement de transition, l’organisation du recensement électoral avec enregistrement biométrique et délivrance dans la foulée des cartes d’identité, la recomposition de la Commission électorale (Céni) et une réforme de la Cour constitutionnelle.
Concernant la limitation du mandat présidentiel, les opposants refusent que le président sortant puisse se représenter en 2020.
Il est peu probable que la majorité présidentielle et ses alliés acceptent le diktat de l’opposition.
Près d’un an après le début de la crise politique, on semble revenir à la case départ.