La population juge les résultats du gouvernement à l’aune des avancées en matière d’emploi, d’éducation, de santé et, évidemment, de sécurité.
Et de ce côté, les choses avancent. Le gouvernement a donné davantage de moyens à la police, il a recruté du personnel et a assuré une formation permettant de mieux lutter contre la criminalité et la délinquance.
Le corps est désormais doté d’équipements de police scientifique, important pour les enquêtes.
Pour d’avantage d’efficacité, le pays a été découpé en deux régions (Maritime et Plateaux et Centrale et Savanes).
De nouvelles unités ont vu le jour comme les brigades de recherche et d’intervention (BIR), les brigades anti-criminalité (BAC) et le groupe d’intervention de la police nation (GIPN). Il faut également mentionner la création des compagnies républicaines d’intervention (CIR) spécialisées dans le maintien de l’ordre et l’encadrement des manifestations, très nombreuses au Togo.
Afin d’obtenir de meilleurs résultats sur le terrain, les responsables des forces de sécurité militent pour une coopération plus étroite entre la police et la population. Ce qui n’est pas toujours le cas. Cette absence d’échanges peut, dans certains cas, freiner les enquêtes et les opérations de prévention.