Coopération

Le Togo en première ligne dans la protection côtière

La Banque Mondiale vient de s'engager dans un projet majeur visant à soutenir les populations riveraines du chenal de Gbaga, une ressource d'eau partagée entre le Togo et le Bénin.

Le chenal de Gbaga © IUCN

La Banque Mondiale vient de s'engager dans un projet majeur visant à soutenir les populations riveraines du chenal de Gbaga, une ressource d'eau partagée entre le Togo et le Bénin. 

Ce chenal, qui s'étend sur 30 kilomètres avec des largeurs variant entre 50 et 130 mètres, représente une ressource vitale pour les communautés locales. 

Sur les prochains mois, un investissement de plus de 4,777 milliards de Fcfa sera déployé pour la mise en œuvre du sous-projet de curage mécanique du chenal.

L’initiative ne se limite pas au curage. Il inclut également la restauration de l'écosystème environnant par le reboisement de 15,05 hectares des rives. 

Du côté béninois, 6,88 hectares seront reboisés, tandis que 3,17 hectares le seront du côté togolais. De plus, 5 hectares supplémentaires seront enrichis pour renforcer la résilience de la zone. Ces initiatives s'inscrivent dans le cadre du Projet d'Investissement pour la Résilience des Zones Côtières en Afrique de l'Ouest (WACA ResIP), financé par la Banque Mondiale dans les deux pays.

L'unité de gestion nationale de WACA ResIP souligne que ces travaux ont pour objectif de protéger les populations riveraines des inondations et d'améliorer les conditions de pêche dans le chenal. L'initiative vise également à promouvoir un développement résilient face aux changements climatiques, tant pour le littoral togolais que béninois. Ces mesures sont essentielles pour assurer la sécurité et le bien-être des communautés locales, tout en préservant les ressources naturelles dont elles dépendent.

Le chenal de Gbaga, du côté togolais, dessert plusieurs localités, dont Zébé, Agbanakin Agouègan, et Agokpamé. Il est également traversé par le pont de Zébé sur la RN4 (Aného-Anfoin), un axe stratégique pour la région. 

Le projet WACA ResIP a déjà permis au Togo de renforcer sa protection côtière contre l'érosion maritime, un problème pressant pour le pays. Grâce à ces interventions, la proportion de côtes protégées contre l’érosion est passée de 44% à 60%, selon les autorités togolaises.

Le gouvernement togolais s'attend à recevoir encore plus de soutien de la part de partenaires internationaux pour poursuivre ses efforts de protection côtière, notamment à l'est du port autonome de Lomé, dans la zone allant du port à Gbodjomé. 

Cette coopération témoigne de l'importance de la coopération internationale dans la lutte contre les défis environnementaux et le développement durable des régions côtières.

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