Mobilité croisée

Lors de la Journée du volontariat Français vendredi, l’ambassadeur de France à Lomé, Augustin Favreau, a regretté le déséquilibre en matière de mobilité.

Depuis 2015, 50 jeunes volontaires togolais ont eu l'opportunité de réaliser des missions en France, tandis que 1.206 volontaires français sont venus au Togo.

Cette disparité peut s'expliquer par l'absence de programmes facilitant l'envoi de volontaires togolais dans l’hexagone et par les difficultés liées aux procédures administratives pour se rendre en France.

M. Favreau s’est engagé à remédier à cette situation.

‘Il est essentiel que la France s'engage pleinement dans la mise en place d'un tel dispositif qui se veut être un modèle encourageant les échanges Nord-Sud et vice-versa’, a-t-il déclaré.

Pour le diplomate, la mobilité croisée est la base du volontariat international.

Un principe auquel adhère pleinement Myriam Dossou-d'Almeida, la ministre de la Jeunesse.

Selon Thomas Cosse, directeur des programmes de volontariat à l'ambassade de France, la finalité est d’avoir un nombre équivalent de volontaires entre les deux pays. Cette dynamique prendra encore un certain temps mais montera graduellement en puissance.