‘Le Togo peut compter sur la France et sur l’Union Européenne’, a déclaré jeudi Marc Vizy, l’ambassadeur de France à Lomé, en inaugurant avec le président Faure Gnassingbé le 4e lac. Cet ouvrage permettra à plusieurs quartiers de la capitale d'éviter d’être submergés lors des fortes pluies.
Ils avaient à leurs côtés Neven Mimica, le Commissaire européen à la coopération internationale et au développement, en visite au Togo à l’occasion des réunions des ACP-UE.
L’union européenne a financé en grande partie le Projet d’aménagement urbain du Togo (PAUT 2, 28 milliards de Fcfa) dans lequel s’inscrit le 4e lac de 26 hectares et d’une capacité d’évacuation de 780 000 m3.
La gestion a été déléguée à l'Agence française de développement (AFD).
Les travaux ont été réalisés dans les règles de l’art et en avance sur le calendrier grâce à l’expertise des entreprises prestataires Eiffage Génie Civile (France) et Ger (Togo), a souligné M. Vizy.
‘La qualité de l’ouvrage montre combien le partenariat qui nous unit n’est pas que sur le plan institutionnel mais il concerne aussi les entreprises’, a-t-il ajouté.
De son côté Nevem Mimica a salué ‘la coopération dynamique’ entre le Togo et l’UE et promet l’appui de l’institution pour d’autres projets de développement.
Pour Marc Vizy, ces infrastructures constituent une étape déterminante dans l’entreprise d’assainissement pluvial et plus généralement d’amélioration des conditions de vie des populations des quartiers Est de Lomé.
‘Cette réalisation illustre l’engagement sans faille de l’Union européenne au Togo au profit des populations bénéficiaires de ses projets ainsi que la confiance qu’elle accorde à l’AFD’, a souligné le diplomate français.
L’AFD qui développe d’autres projets à Lomé comme la seconde phase du projet d’eau potable de 15 millions d’euros cofinancés par l’UE et l’Agence française actuellement en cours d’exécution.
En région, l’AFD prévoit la construction d’un réseau d’accès à l’eau potable
dans les régions des Savanes, de la Kara et des Plateaux, dans les villes de Cinkassé, Mandouri, Tandjoaré et Gando et dans 50 centres semi-urbains pour un montant de l’ordre de 40 à 50 millions d’euros avec un possible mixage de fonds avec l’Union européenne.
D’autres réflexions sont en cours sur les problématiques d’assainissement pour le traitement des eaux usées et la gestion des déchets solides, a indiqué M. Vizy.