Une coopération renforcée face aux menaces sahéliennes

Le Togo confirme son rôle de pilier de stabilité en Afrique de l’Ouest, à une époque où la sous-région est confrontée à une montée des tensions sécuritaires et politiques. 

Grâce à sa position géographique stratégique, son engagement diplomatique actif et son approche pragmatique des enjeux sécuritaires, le pays apparaît aujourd’hui comme un partenaire clé dans la lutte contre la propagation des crises sahéliennes vers les États côtiers.

C’est dans ce contexte que la France a exprimé, une nouvelle fois, sa volonté de consolider ses liens avec le Togo. 

Mardi soir à Lomé, le Premier ministre Victoire Tomégah-Dogbé a reçu Christophe Guilhou, envoyé spécial de la France pour le Sahel, accompagné de l’ambassadeur français, Augustin Favereau.

Cette rencontre s’inscrit dans une série de dialogues réguliers entre les deux pays, centrés sur les grands enjeux régionaux et internationaux. Les discussions ont notamment porté sur l’évolution de la situation sécuritaire dans le Sahel, ses impacts sur les pays côtiers, ainsi que les perspectives économiques et diplomatiques du Togo.

Dans la continuité de cette visite, la délégation française a rencontré la Coordinatrice résidente du Système des Nations Unies au Togo, Coumba Dieng Sow, ainsi que les chefs d’agences onusiennes pour une session de travail. L’échange a porté sur les efforts conjoints menés dans la région des Savanes, zone particulièrement exposée aux effets de la crise sahélienne.

Les discussions ont mis l’accent sur les initiatives de développement et de résilience mises en œuvre par les Nations Unies, en complément du Programme d’Urgence de Renforcement de la Résilience (PURS) piloté par le gouvernement.

Ce programme vise à répondre aux défis multidimensionnels dans le nord du pays, notamment dans les domaines de la sécurité, de l’éducation, de la santé, de l’agriculture et de la cohésion sociale.

La visite devrait aboutir à une feuille de route opérationnelle pour une collaboration plus étroite dans la région des Savanes, avec des priorités ciblées : renforcement des infrastructures sociales de base, programmes d’autonomisation économique et initiatives communautaires de paix.