Environ 2 milliards de personnes dans le monde n’ont pas accès à des services financiers de base et une grande partie se trouve en Afrique, a expliqué mardi Mitsuhiro Furusawa, le directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI) lors d’une vidéo-conférence régionale organisée par la BCEAO sur la finance inclusive et retransmise à Lomé.
Mais bonne nouvelle, des pays ont fait des progrès très importants et il a cité l’exemple du Togo, du Sénégal, du Bénin, du Mali et du Niger.
Pour le FMI, l'inclusion financière est un pilier essentiel du développement économique.
‘Avec la Banque mondiale et d'autres institutions régionales, nous collaborons avec beaucoup de pays africains pour concevoir des réformes qui peuvent favoriser cette inclusion’, a indiqué M. Furusawa.
Pour Tiémoko Meyliet Kone, le gouverneur de la BCEAO, ‘la problématique de l’inclusion financière revêt enjeu majeur de développement à l’échelle mondial et plus particulièrement pour les pays africains puis qu’elle est devenue un catalyseur de la croissance économique.’
Sur une idée du président Faure Gnassingbé, le gouvernement togolais a lancé le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) qui se veut une réponse institutionnelle à l’exclusion financière des couches démunies et des couches vulnérables
Ce dispositif bénéficie du soutien de la BOAD, de la BAD, de UNDP/UNCDF et de l’Union européenne.
Depuis 2014, près de 35 milliards de Fcfa de crédits ont été débloqués et 700.000 personnes ont bénéficié de micro-crédits.