Partenariat pour soutenir les agriculteurs au Togo
La Banque mondiale et le Groupe marocain OCP ont annoncé un partenariat pour soutenir les agriculteurs au Togo et dans d'autres pays d'Afrique de l'Ouest et du Sahel.
La Banque mondiale et le Groupe marocain OCP ont annoncé récemment un partenariat pour soutenir les agriculteurs au Togo et dans d'autres pays d'Afrique de l'Ouest et du Sahel.
Cette initiative fait suite à la première opération de la Banque mondiale dans le cadre de la nouvelle série de financement des politiques de développement du Togo (150 millions de dollars) en septembre.
Conformément aux engagements de la Déclaration de Lomé, adoptée par les pays membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) en mai, ce nouveau partenariat vise à bénéficier à cinq millions d'agriculteurs au Togo, en Guinée, au Mali et au Bénin, couvrant dix millions d'hectares.
Les domaines de coopération comprennent l'amélioration de la santé et de la fertilité des sols, la création de centres de technologie et de services agricoles, le lancement d'un programme d'école numérique d'agriculture, le renforcement des capacités de la Cédéao, et le soutien à la création d'un Centre régional pour la santé des sols et la gestion de la fertilité en Afrique de l'Ouest, hébergé par l'Institut international d'agriculture tropicale.
Dans le cadre de ce partenariat, les deux institutions réaffirment leur engagement envers les Objectifs de développement durable des Nations Unies (ODD), en particulier l'ODD 2 sur la faim et la sécurité alimentaire, et l'ODD 13 sur le changement climatique.
'Ces projets constituent une étape importante pour libérer le potentiel de l’Afrique en matière de sécurité alimentaire mondiale', a déclaré le président-directeur général du Groupe OCP, Mostafa Terrab.
'L’objectif est de promouvoir une transition agricole juste et durable en élargissant l’accès des agriculteurs d’Afrique de l’Ouest à des engrais spécialement conçus pour nourrir le sol et améliorer les rendements agricoles, ce qui permettra d’accroître les sources de revenus des agriculteurs, contribuant ainsi au développement et à la prospérité de l’Afrique.'