On en sait désormais un peu plus sur les montants levés par l’Etat pour sa stratégie d’électrification annoncée cette semaine.
Le Togo était à la recherche de 318 millions de dollars pour la première phase du projet sur la période 2018-2010.
Selon un communiqué officiel publié dimanche, la Banque africaine de développement (BAD) s’est engagée pour 30 millions d’euros sur ressources propres et 90 millions d’euros mobilisés auprès de ses partenaires pour le développement du réseau hors-réseau.
De son côté, la Banque ouest africaine de développement (BOAD) a confirmé une ligne de financement de 21 milliards de Fcfa pour les mini-grids.
Pour sa part, la Banque d'investissement et de développement de la Cedeao (BIDC) s’est engagé pour 40 millions de dollars pour participer au financement des opérateurs de kits solaires.
Enfin la Banque mondiale apportera au panier 30 millions de dollars pour la densification et l’extension du réseau électrique.
Plusieurs autres bailleurs ont annoncé être en train d’examiner les modalités d’accompagnement technique et financier de la stratégie, précise le communiqué.
Les opérateurs privés togolais ne sont pas exclus. Au contraire.
Les sociétés spécialisés en installation de kits solaires pourront bénéficier d’une ligne de financement de 148 millions de dollars de la Banque mondiale via le projet régional ROGEP.
Il couvre les quinze pays membres de la Cedeao en plus de la Mauritanie, le Tchad, la République centrafricaine et le Cameroun. Il consistera in fine, en un déploiement d’une vaste gamme de systèmes solaires photovoltaïques autonomes pour les ménages, les services publics et les utilisations productives.
Le Rogep a pour finalité d’aider les pays concernés à atteindre leur objectif d’électrification rurale autonome hors réseau de sorte à permettre aux populations vivant, même dans les zones les plus isolées, d’avoir accès à ces sources d’énergies propres.
La nouvelle stratégie du Togo s’appuie sur une combinaison technologique optimale pour délivrer l’accès à l’électricité à tous les togolais d’ici 2030.