Développement

Une croissance portée par des investissements stratégiques

La production piscicole a connu une progression significative ces dernières années, doublant entre 2020 et 2023, passant de 730 tonnes à 1 568 tonnes.

Un secteur en plein essor © republicoftogo.com

La production piscicole a connu une progression significative ces dernières années, doublant entre 2020 et 2023, passant de 730 tonnes à 1 568 tonnes.

Cette tendance haussière se poursuit en 2024 et 2025, avec d’importants projets de retenues d’eau annoncés pour soutenir davantage le secteur.

Selon le gouvernement, cette expansion s’explique par des investissements ciblés ayant permis l’installation de cages flottantes et la mise à disposition des producteurs piscicoles de provendes et d’alevins. Ces efforts visent à renforcer la production locale et à assurer l’autosuffisance en produits halieutiques.

Outre les investissements matériels, plusieurs mesures stratégiques ont été mises en place pour soutenir la filière piscicole. Par exemple, l’interdiction d’importation du tilapia, l’instauration d’un quota d’achat de tilapia local : avant toute importation de poissons surgelés, les importateurs doivent désormais acheter une quantité définie de tilapia auprès des producteurs locaux.

A noter également, le renforcement des capacités avec l’IFAD-aquaculture : la création de l’Institut de Formation en Agro-Développement dédié à l’aquaculture (IFAD-aquaculture) à Elavagnon a permis de former de nouveaux techniciens aquacoles pour accompagner la professionnalisation du secteur.

En 2025, les pouvoirs publics misent sur l’aménagement des retenues d’eau pour soutenir l’expansion de l’aquaculture. Ces infrastructures, destinées exclusivement à l’élevage piscicole, seront implantées principalement en milieu rural.

Le Togo a consenti d’importants efforts pour développer le secteur de la pêche et de l’aquaculture, qui mobilise aujourd’hui plus de 22 000 acteurs. Avec une production artisanale annuelle estimée à 25 000 tonnes, le secteur contribue à hauteur de 4,5 % du PIB du secteur primaire.

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