Commissions trop élevées
Le premier Forum sur la réduction des coûts de transferts de fonds de la Diaspora africaine s’est achevé jeudi soir à Rabat.
Le premier Forum sur la réduction des coûts de transferts de fonds de la Diaspora africaine s’est achevé jeudi soir à Rabat.
En marge des travaux, le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, a reçu son homologue togolais, Robert Dussey.
‘L’importance des envois de fonds de la diaspora dans l’économie de nos pays et dans le quotidien des ménages n’est plus à démontrer car de nombreuses études la documentent assez bien’, a déclaré M. Dussey.
Les transferts monétaires vers le continent se sont élevés à 85,9 milliards de dollars en 2019 et à 78,4 milliards en 2020 et représentent une contribution moyenne comprise entre 7 et 10 % du PIB des différents pays.
Au Togo, les transferts financiers sont compris entre 8% et 10% du PIB.
Selon le dernier rapport de la Banque mondiale, les envois de fonds des migrants africains vers leurs pays d’origine ont connu en 2021 une augmentation de 6,2 %.
Mais les frais de transferts sont toujours très - trop - élevés.
Des sociétés comme Western Union ou Moneygram pratiquent des taux prohibitifs avec un certain nombre de restrictions liées à la lutte contre la fraude ou le blanchiment. Ce qui complique encore un peu plus les transferts.
Les autorités marocaines et leurs partenaires africains veulent faire évoluer les choses en incitant les différents opérateurs à baisser leurs commissions et à pratiquer des tarifs similaires à ceux facturés lors d’envois vers l’Asie, l’Amérique du Sud ou l’Europe.