Les autorités togolaises ont confirmé jeudi la tenue à Lomé le 8 mars de la 2e réunion du Groupe de soutien de la transition au Mali.
Cette structure est de veiller à ce que les conditions vers un retour à la démocratie soient garanties. Le Mali devra impérativement organiser des élections présidentielles au 2022. La junte sera priée de quitter le pouvoir.
En janvier dernier, les dirigeants de la Cédéao avaient demandé aux autorités de la transition de respecter leur feuille de route et le calendrier électoral.
Pour le chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey, la stabilité au Mali passe, entre autres, par un soutien massif à tous les mécanismes visant à réduire la pauvreté et à améliorer le bien-être social des populations, surtout les couches les plus défavorisées.
Le Mali est confronté à deux difficultés majeures, le retour à la stabilité politique et la relance économique, mais surtout la lutte contre l’extrémisme.
Plusieurs centaines de Casques bleus togolais sont déployés dans ce pays. Une récente attaque contre le contingent a fait un mort et des dizaines de blessés.
Cette seconde réunion, présidée par Faure Gnassingbé, fera le point sur l’état d’avancement des réformes politiques et institutionnelles, l’évolution de la préparation des élections générales, la situation économique ainsi que l’analyse de la situation sur les questions humanitaires, de défense et de sécurité, indique-t-on de source officielle.