Dialogue jusqu'à quel point ?
Les évêques du Togo ont appelé lundi les dirigeants de la Cédéao à privilégier la négociation, le dialogue et la médiation dans la recherche dune solution à la crise qui prévaut au Niger.
Les évêques du Togo ont appelé lundi les dirigeants de la Cédéao à privilégier la négociation, le dialogue et la médiation dans la recherche dune solution à la crise qui prévaut au Niger.
‘La Cédéao doit faire preuve de responsabilité et d’écoute des cris de détresse du peuple nigérien déjà affaibli par la pauvreté et le terrorisme’, ont-ils indiqué.
Les hommes d’Eglise ont salué ‘la courageuse, sage et prudente position des dirigeants de beaucoup de pays dont le Togo (…) qui privilégient la voie du dialogue dans le discernement et la responsabilité devant l’histoire’
Dialogue certes, mais avec une junte qui retient en otage le président démocratiquement élu, Mohamed Bazoum, et qui ne donne aucun signe en faveur d’un retour à l’ordre constitutionnel.
Après le Mali, la Guinée et le Burkina Faso, difficile pour les pays de la Cédéao d’accepter un nouveau coup d’Etat sans rien dire.