En toute indépendance
Jean-Yves Ollivier, le président de la Fondation Brazzaville évoque, dans une tribune au Figaro publiée lundi, le rôle que peut jouer l'Afrique pour trouver une issue au conflit entre la Russie et l’Ukraine.
Jean-Yves Ollivier, le président de la Fondation Brazzaville évoque, dans une tribune au Figaro publiée lundi, le rôle que peut jouer l'Afrique pour trouver une issue au conflit entre la Russie et l’Ukraine.
M. Olivier est très actif au Togo où il promeut la lutte contre les faux médicaments. Un sommet s’était tenu en 2020 sur ce thème à Lomé.
Au lieu de rallier le ‘bon’ camp, ne vaudrait-il pas mieux défendre la bonne cause de la paix ?, se demande Jean-Yves Ollivier.
L’Afrique, soucieuse de la paix qu’on a si souvent troublée chez elle, veut faciliter une reprise de parole entre Moscou et Kiev.
Première étape, une visite dans la capitale ukrainienne; il s’était rendu à Moscou en avril dernier. Deuxième étape un déplacement à Addis Abeba à l’occasion du Sommet de l’Union africaine prévu dans quelques jours.
L’idée de la Fondation Brazzaville est de constituer une délégation de chefs d’Etat africains ‘représentatifs du Continent’ susceptibles de se rendre en Russie et en Ukraine pour plaider la cause de la paix.
Initiative certes louable, mais dans le contexte actuel, les chances de succès sont quasi inexistantes.
Une aubaine en revanche pour le pouvoir russe qui déploie toute son énergie pour renforcer ses relations avec les Etats africains ‘afin de les libérer du néocolonialisme imposé par l’Occident’.