Fin des Brics à Johannesburg
Le Togo était représenté au sommet des Brics qui s’est achevé jeudi à Johannesburg. Son ministre des Affaires étrangères a assisté aux travaux. L’information est donnée par l’intéressé lui même sur X (ex-Tweeter).
Le Togo était représenté au sommet des Brics qui s’est achevé jeudi à Johannesburg. Son ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey, a assisté aux travaux. L’information est donnée par l’intéressé lui même sur X (ex-Tweeter).
Les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), ont annoncé une expansion du bloc des pays émergents qui cherche à étendre son influence et intègrera dès janvier six nouveaux membres.
L'Iran, l'Argentine, l'Egypte, l'Ethiopie, l'Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis ont été invités à rejoindre le groupe, a annoncé le président sud-africain Cyril Ramaphosa.
Le président chinois Xi Jinping a salué ‘un élargissement historique’. Poids lourd économique du bloc, Pékin était favorable à cette expansion, au centre du 15e sommet des Brics qui s'est achevé jeudi.
Une quarantaine de pays avaient demandé leur adhésion ou manifesté leur intérêt. Un signe de l'influence grandissante des pays émergents, selon le 'club des cinq’ qui produit un quart de la richesse et rassemble 42% de la population du globe.
Téhéran a salué ‘un succès stratégique pour la politique étrangère’ du pays.
Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a évoqué ‘un moment fort’ pour la nation africaine tandis que l'Egypte s'est dite ‘impatiente (...) de faire entendre la voix des pays du Sud’.
Le président émirati Mohammed ben Zayed s'est félicité de l'adhésion de son pays qui ‘respecte la vision des dirigeants des Brics’.
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a dit apprécier l’invitation' mais attendre encore des précisions sur ‘la nature de l’adhésion'.
Peu d'informations ont filtré sur les discussions autour du choix stratégique des nouveaux entrants. Les tractations ont été menées à huis clos lors d'une session plénière et de rencontres bilatérales.
Selon les spécialistes, l'Inde restait méfiante vis-à-vis des ambitions de son rival régional chinois. Et le Brésil craignait que son influence ne soit diluée dans un groupe élargi.
Selon les observateurs, les membres du groupe marchent sur une bande étroite entre proximité avec Pékin et Moscou, et risque d'éloignement d'un partenaire commercial majeur comme les Etats-Unis.
Le bloc rassemblera bientôt ‘le plus grand rival géopolitique des Etats-Unis (Chine) et l'un de ses alliés stratégiques historiques (Arabie Saoudite)’, ainsi que ‘deux parias internationaux d'un point de vue occidental’, Russie et Iran, a relevé le groupe de réflexion Oxford Economics Africa.