Le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères et vice-premier ministre du Grand Duché, Jean Asselborn, a bouclé jeudi son séjour togolais avec des entretiens avec le chef de l'Etat, Faure Gnassingbé, une visite au Centre hospitalier régional de Tsévié (région maritime), une visite de prospection au Port autonome de Lomé (PAL) et des échanges avec des organisations locales de défense des droits de l'homme. A son arrivée à Lomé, la délégation luxembourgeoise avait eu des séances de travail avec des membres du gouvernement et avec le Premier ministre Komlan Mally.
A la sortie de l'audience avec le PR, M. a déclaré que "ce qui se passe ici depuis 2005 et en particulier depuis la fin 2007 est très intéressant et mérite tout notre appui. Nous avons discuté des réformes, notamment le statut de l'opposition, ce qui est essentiel pour la démocratie, de la Commission +Vérité Justice Réconciliation + qui est très importante parce que les pays qui n'ont pas réussi à résoudre les problèmes de la réconciliation restent bloqués pendant de longues décennies. Le représentant luxembourgeois a également indiqué que le Togo avait besoin « d'une aide immédiate parce qu'il ne suffit pas d'organiser de belles élections démocratiques mais il faut aussi que du point de vue économique et social les choses aillent dans une direction plus positive. Nous sommes confrontés aujourd'hui, pays développés et pays moins développés, à cette crise financière, à la crise des denrées alimentaires, au problème du changement climatique, aux instabilités financières, ce n'est pas facile.
Jean Asselborn a indiqué avoir promis au président Faure Gnassingbé « d'intervenir auprès de mes collègues européens et aussi de la Commission pour que les Togolais voient que la coopération est repartie et que bientôt il y aura des résultats positifs; même si ce n'est pas pour demain, ce sera certainement pour après demain".