La crise financière mondiale s'est invitée au sommet de la Francophonie, qui débutera dans la soirée en présence du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon et d'une trentaine de chefs d'Etat et de gouvernement. C'est le Premier ministre du Togo, Gilbert Houngbo, qui représente le président Faure Gnassingbé aux travaux. Selon le projet de déclaration finale, la Francophonie va s'engager à "soutenir la tenue d'un sommet international" pour donner une réponse "urgente et coordonnée" à la crise qui affole les marchés mondiaux.
Le sommet de Québec est "le premier forum Nord-Sud à se réunir dans la foulée de cette crise et c'est l'occasion d'en discuter (...), d'essayer d'en mesurer les impacts", notamment sur les pays du Sud, a déclaré récemment le Premier ministre du Québec Jean Charest, co-hôte de la rencontre avec M. Harper."On sent l'inquiétude des pays du Sud qui craignent d'être les premières victimes de cette crise financière et économique", a souligné Alain Joyandet, le secrétaire d'Etat français à la Coopération, qui a assisté à la réunion ministérielle préparatoire du Sommet de la Francophonie à Québec.