Depuis plusieurs semaines, les médias consacrent une large couverture à la levée des sanctions européennes qui frappaient le Togo. Mais l'Europe n'est pas la seule à assouplir sa position.
Rassemblés à Vientiane (Laos) à la fin du mois de novembre, les représentants du Conseil permanent de la Francophonie ont décidé qu'il était temps pour Lomé de rejoindre pleinement les instances de l'organisation.Dans une résolution sur le Togo, l'organisation décide « la levée du maintien sous examen du Togo prononcé lors de la 54e session du Conseil permanent ».
Une décision dont s'est félicité le représentant togolais à Vientiane, Tchao Sotou Bere (l'ambassadeur du Togo en France).
Certes, l'OIF n'imposait pas de sanctions économiques ou politiques, mais avait décidé en février 2005 de mettre le Togo sous observation. Le pays est désormais pleinement de retour au sein de la famille francophone.
Dans la résolution, l'OIF se félicite de la situation au Togo, « caractérisée par la recherche du consensus et la signature de l'Accord politique global (…) ». Elle prend acte « du caractère conforme aux critères de transparence et de fiabilité (…) des élections du 14 octobre 2007 ».
L'organisation de la Francophonie demande au Secrétaire général « de continuer à apporter son soutien résolu et multiforme au processus en cours.
En photo : Abdou Diouf, le secrétaire général de l'organisation de la Francophonie