Le débat général de 63e Assemblée générale des Nations Unies s'ouvrira à New York le 23 septembre prochain. Le chef de l'Etat, Faure Gnassingbé, pourrait y participer. Pour cette nouvelle édition, le Togo assurera la vice-présidence des travaux et assistera le président désigné en juin dernier, le Nicaraguéen Miguel D'Escoto Brockmann (photo).
« La présence du Togo à la vice-présidence illustre le retour de notre pays sur la scène diplomatique internationale grâce à la politique de réformes engagée par le président Faure Gnassingbé », explique Roland Yao Kpotsra, le représentant togolais à l'Onu et ancien ministre des Affaires étrangères.La veille de l'ouverture se tiendra un débat sur le thème « Les besoins de développement de l'Afrique ».
Cette réunion se déroulera à un moment à la fois prometteur et difficile pour le continent. Alors que d'un côté bon nombre de pays africains ont enregistré une forte croissance de leur PIB et accompli d'importants progrès dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement durant ces quelques dernières années, la hausse des cours mondiaux des denrées alimentaires et du pétrole, les changements climatiques et certains conflits inextricables menacent d'annuler ces gains.
Le débat thématique offrira aux dirigeants de la planète l'occasion de se rassembler pour renouveler leur engagement en faveur du développement de l'Afrique et d'axer leur attention sur les moyens de relever les défis.
L'Onu a décidé que la réunion se tiendrait au plus haut niveau politique possible, notamment avec la participation de chefs d'État ou de gouvernement.