Le président togolais, Faure Gnassingbé, a reçu samedi à Lomé, Louis Michel, le Commissaire européen au développement et à l'aide humanitaire.
"De mon point de vue, les conditions pour ouvrir la normalisation complète de la coopération entre l'UE et le Togo sont remplies", a déclaré la presse M. Michel à la sortie de l'entretien."Normalement, dans les semaines qui viennent, c'est-à-dire avant la fin de l'année, il devrait y avoir une décision qui devrait cautionner l'idée de cette normalisation", a-t-il encore indiqué.
Louis Michel a fécilité M. Gnassingbé pour les "progrès impressionnants" enregistrés ces derniers mois dans le pays.
L'UE a interrompu son aide au Togo depuis 1993 pour "déficit démocratique" et, depuis plusieurs années, les actions européennes se limitent à des projets sociaux, en vertu d'un principe de "non pénalisation" de la population.
Bruxelles a conditionné la reprise de sa coopération avec Lomé par l'organisation des élections législatives "libres" et "transparentes".
Ce scrutin qui s'est déroulé le 14 octobre, a été jugé "démocratique" et "transparent" par l'ensemble des missions internationales d'observateurs dont celles de l'UE et de l'Union africaine (UA).
Mardi dernier, Gilbert Bawara avait signé une convention financière de 17 milliards de Fcfa avec l'UE, la plus importante depuis près de 15 ans. Dans un entretien à republicoftogo.com, le ministre de la Coopération avait estimé que la reprise officielle de la coopération entre l'Europe et le Togo n'était plus qu'une question de « formalité ».