'Pour regarder l'avenir, il faut regarder vers l'Afrique'
Le président togolais Faure Gnassingbé a participé lundi aux travaux du ‘Sommet de l’Avenir’, qui s’est tenu au siège des Nations Unies à New York
Le président togolais Faure Gnassingbé a participé lundi aux travaux du ‘Sommet de l’Avenir’, qui s’est tenu au siège des Nations Unies à New York
Ce sommet de haut niveau a réuni des dirigeants du monde entier, des experts, ainsi que des acteurs de la société civile pour réfléchir aux défis majeurs liés à la gouvernance mondiale, dans un contexte marqué par les récentes crises sanitaires, économiques et sécuritaires.
Lors de son intervention, le chef de l’Etat a mis en exergue l’importance de réponses globales et collectives face aux crises systémiques auxquelles le monde est confronté, qu’elles soient d’ordre alimentaire, écologique ou sécuritaire.
‘Ma conviction profonde face à ces menaces globales est qu’il n’y a d’avenir meilleur pour les générations actuelles et futures, que dans l'action collective et coordonnée de nos États. Et cette action collective doit se mener à l'intérieur des cadres politiques mondiaux rénovés », a-t-il déclaré.
La nécessité de repenser le multilatéralisme
M. Gnassingbé a également évoqué la nécessité de repenser le multilatéralisme, affirmant que la gouvernance des institutions mondiales actuelles est dépassée.
Selon lui, les engagements multilatéraux actuels ont montré leurs limites pour trouver des solutions réellement efficaces aux crises contemporaines.
‘Le multilatéralisme lui-même doit être repensé. La gouvernance de nos institutions mondiales est à de nombreux égards obsolète. Un nouveau modèle de coopération internationale s’impose à ce stade ‘a ajouté le chef de l'État.
Dans son discours, le président togolais s’est montré optimiste quant à l’avenir de l'Afrique. Il a plaidé pour la promotion du partenariat public-privé et la création de conditions favorables à l'investissement privé, en vue du développement socioéconomique du continent. Il a également mis en avant le capital humain considérable de l'Afrique et les opportunités offertes par la zone de libre-échange continentale.
'Pour regarder l'avenir, il faut regarder vers l'Afrique. L'Afrique va continuer à abriter la plus grande partie de la jeunesse mondiale. C'est là qu'il y a le potentiel de développement de marché le plus fort, notamment les nouveaux marchés du futur liés à l'économie verte ou bleue', a-t-il souligné.
À l’issue de ce sommet, les États membres de l'Assemblée générale des Nations unies ont adopté à l’unanimité le “Pacte pour l’avenir”, ainsi que ses annexes, notamment le Pacte numérique mondial et la Déclaration sur les générations futures. Ces documents visent à renforcer la coopération mondiale afin de répondre aux défis actuels et à préparer un avenir meilleur pour les générations futures.
Faure Gnassingbé et les autres dirigeants ont réaffirmé leur engagement en faveur des Objectifs de Développement Durable (ODD) et de la Charte des Nations Unies, tout en soulignant l’importance de revigorer le système multilatéral conformément à l’agenda 2030.