Washington dénonce une influence déstabilisatrice
Le président Faure Gnassingbé participe à Washington au Sommet USA-Afrique. Les réunions thématiques sont nombreuses : business, rôle de la Diaspora, de la société civile, numérique, innovation.
Le président Faure Gnassingbé participe à Washington au Sommet USA-Afrique. Les réunions thématiques sont nombreuses : business, rôle de la Diaspora, de la société civile, numérique, innovation.
Mais cette rencontre est aussi politique dans un contexte de tensions internationales.
S’exprimant lors d’un forum sur la sécurité, le secrétaire américain à la défense Lloyd Austin a d’emblée constaté que « la Chine étend son empreinte sur le continent quotidiennement (…) et cela pourrait avoir un effet déstabilisateur si ce n’est pas déjà le cas ». Quant à la Russie, elle « continue d’envoyer des armes à bas prix et des mercenaires » à travers le continent, a-t-il précisé.
« La combinaison des activités de ces deux pays, je crois que cela mérite d’y prendre garde. Et il est clair que leur influence pourrait être déstabilisatrice », a poursuivi le chef du Pentagone.
L’absence de condamnation politique claire de l’invasion russe a montré à Washington l’importance d’un travail diplomatique proactif auprès des dirigeants africains, dont les réticences vis à vis des points de vue strictement occidentaux vont croissant.
Le crédo de la politique étrangère de Joe Biden est la confrontation entre les démocraties libérales et les régimes autoritaires et dictatoriaux.
A cet égard, les présidents putchistes africains n'ont pas reçu d'invitation à ce Sommet : Guinée, Burkina, Mali, notamment