Le Groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent en Afrique de l'Ouest (Giaba) organise depuis lundi à Lomé un séminaire destiné au personnel de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), aux membres des ministères concernés (Economie et Finances, Justice), aux professionnels du secteur bancaire et aux chefs d'entreprises.
« Je souhaite ardemment que toutes les structures impliquées dans ce processus s'engagent pleinement dans l'évaluation de notre dispositif législatif pour permettre au Togo de formuler une stratégie nationale claire et cohérente de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme » a déclaré le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Atcha Titikpina, à l'ouverture des travaux.Mission difficile dans une région où la plupart des transactions s'effectuent en espèces. Le recours aux établissements bancaires est très limité. De fait, la tracabilité des opérations s'avère la plupart du temps impossible. Qu'il s'agisse de trafic de drogue ou d'armes, il est souvent impossible de remonter les filières.
Au Togo, les banques sont devenues très vigilantes. En cas de doute sur un client (particulier ou entreprise), elles n'hésitent plus à informer les services compétents.
Le Giaba, qui dépend de la Cédéao) est responsable de la prévention et du contrôle du blanchiment et du financement du terrorisme en Afrique de l´Ouest.