La Banque mondiale a accordé il y a 6 ans au Togo un don de 33 millions de dollars pour mettre en œuvre le Projet de facilitation du commerce et du transport sur le corridor Abidjan-Lagos (PFCTAL).
Il s’agit d’un programme régional de facilitation du transport et du transit routier des deux grandes organisations régionales que sont l’UEMOA et la Cédéao.
Il vise à réduire les obstacles au commerce et au transport dans les ports et sur les routes le long du corridor Abidjan-Lagos en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Togo, au Bénin et au Nigéria.
D’importants progrès ont été réalisés sur la portion togolaise (Aflao-Sanvi Kondji, Ghana, Bénin) qui contribuent largement à faciliter le commerce et lever les obstacles.
Pierre Frank Laporte, le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Togo, effectue une visite de trois jours dans le pays.
En compagnie de Joëlle Businger, la représentante de la BM au Togo, il s’est rendu mercredi à Aného (50 km de Lomé).
Ils ont visité le parking pour gros porteurs de Vodougbé (200 places), la frontière Sanvee-Condji (entre le Togo et le Bénin) où se trouve la plateforme commerciale, la gare routière et le pont d’Aného, les nouveaux logements réalisés pour les familles affectées par la réalisation des infrastructures,
‘Ces infrastructures ont donné un nouveau visage à la ville. Elles ont contribué à décongestionner le trafic au niveau de la frontière et à faciliter le commerce sur la portion togolaise’, a déclaré Pierre Frank Laporte.
Par rapport à la Côte d’Ivoire, au Ghana, au Bénin et au Nigeria, le Togo est en avance.
‘C’est un volet exemplaire, cela donne un encouragement aux autres pays pour rattraper leur retard. Le gouvernement togolais et les acteurs impliqués dans la réussite du projet sont vraiment à féliciter’, a confié le directeur des opérations de la BM.
L’appui de la Banque mondiale au volet togolais du corridor s’achèvera en septembre 2016.