Le corridor Abidjan-Lagos, c’est 130 millions de tonnes transportées chaque année et 44 millions de personnes qui empruntent cet axe stratégique (avant Covid).
Ce corridor va de la Côte d’Ivoire au Nigeria en passant par le Ghana, le Togo et le Bénin.
L’objectif est rapidement d’atteindre un volume commercial estimé à 250 milliards de dollars dans les 15 prochaines années.
Les cinq pays impliqués sont engagés dans une politique de facilitation du commerce. Ils devraient signer très prochainement un accord pour dynamiser les échanges et rendre l’axe encore plus performant en faisant tomber les obstacles bureaucratiques.
Une réunion technique s’ouvrira jeudi à Lomé en présence des ministres du Commerce, des fonctionnaires des douanes et des instituons financières.
Les travaux de construction d’une autoroute Abidjan-Lagos devraient débuter dans 2 ans. 1.000 kilomètres à réhabiliter ou à construire.
Le projet a pour vocation de renforcer les échanges et l’intégration en Afrique de l’Ouest, notamment en offrant un accès portuaire aux pays enclavés. C’est aussi un chantier intégrateur dans la perspective de la mise en oeuvre de la ZLEC, la zone de libre échange africaine.