La 55e assemblée annuelle de la Banque africaine de développement (BAD) et la 46e réunion du Conseil des gouverneurs du Fonds africain de développement (FAD) ont débuté mercredi à Abidjan.
Dans son discours d’ouverture, le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, a souligné le contexte particulier de ces assemblées marquées par la pandémie de covid‑19. Il a souligné le soutien déterminant de la Banque avec la facilité de réponse au covid‑19 qui a permis de financer et de soutenir les pays africains dans la mise en œuvre rapide des plans de lutte contre la pandémie.
Les réunions se tiennent en mode virtuel en raison des contraintes liées à la crise sanitaire. Un accent particulier est mis sur les réunions statutaires à huis clos des gouverneurs de l'institution et sur l'élection du président du Groupe de la Banque.
Selon les estimations de la BAD, le continent pourrait perdre au moins 173,1 milliards de dollars de PIB en 2020 et 236,7 milliards de dollars en 2021 en raison de la pandémie.
A ce jour les restrictions et mesures de confinement strictes imposées au début de la crise, et assouplies progressivement, ont causé la fermeture en masse d’entreprises et des millions de pertes d'emplois. L’objectif est donc d’amortir le choc d’une récession d’ores et déjà envisagée.
S’adressant aux participants, le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a indiqué que l’Afrique avait perdu plus d’une décennie des gains réalisés en matière de croissance économique.
‘La reprise sera longue et difficile pour l’Afrique. Nous devons maintenant aider le continent à se relever, avec audace, mais aussi avec intelligence, en accordant une plus grande attention à une croissance de qualité : la santé, le climat et l’environnement’, a-t-il déclaré.