L'empreinte croissante du CCG en Afrique
Les États membres du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), en particulier l'Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis et le Qatar, renforcent leur présence en tant qu'investisseurs majeurs sur le continent africain.
Les États membres du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), en particulier l'Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis et le Qatar, renforcent leur présence en tant qu'investisseurs majeurs sur le continent africain.
Avec un accent mis sur divers secteurs clés, ces pays semblent déterminés à élargir leur empreinte à travers l'Afrique.
Les investissements des pays du CCG en Afrique se concentrent principalement sur les industries des ressources naturelles telles que le pétrole et le gaz, l'exploitation minière et l'agriculture.
Parallèlement, ces investisseurs renforcent leur présence dans les infrastructures de transport et les services logistiques, tout en se diversifiant vers les énergies renouvelables, les infrastructures numériques, les entreprises manufacturières et les services financiers.
Au Togo, la présence des pays du Golfe est encore limitée. On peut toutefois signaler l’investissement conséquent réalisé par une société des Emirats arabes unis pour la construction de la vaste centrale solaire de Blitta.
AMEA Power (Dubaï) prévoit l’extension du site dans les prochains mois.
Au cours de la dernière décennie, le CCG a investi plus de 100 milliards de dollars en Afrique, représentant environ 30 % de son investissement direct étranger (IDE) total sortant.
Le dernier rapport de l’Economist Intelligence Unit met en lumière les secteurs spécifiques surveillés de près par les investisseurs du CCG en Afrique. Cela indique une stratégie bien définie visant à capitaliser sur les opportunités croissantes dans des domaines clés, tout en soutenant le développement et la croissance économique en Afrique.