La nouvelle vie du pagne togolais
Les producteurs togolais de pagnes traditionnels, largement concurrencés par les copies asiatiques de mauvaise qualité, espèrent rebondir.
Les producteurs togolais de pagnes traditionnels, largement concurrencés par les copies asiatiques de mauvaise qualité, espèrent rebondir avec l’implantation d’usines textiles sur la Plateforme industrielle d’adétikopé (PIA).
Les matières premières viennent jusqu’à présent du Ghana et du Burkina-Faso. Les usines locales, dont l’implantation a été annoncée récemment, pourrait contribuer à une réduction des prix de l’ordre de 30%, affirme Abel Mama Soumana, président de l’association nationale des tisserands du Togo (ANTT).
La production locale est très prisée dans la sous-région pour sa qualité. Les deux principaux types de pagnes sont le Kinté et le Lokpo.
70% des pagnes vendus au Togo seraient de pâles copies.
Le phénomène n’est pas nouveau. D’ailleurs les poids lourds du secteur (Uniwax, Vlisco, Sotiba …) se plaignent de la contrefaçon.
Lomé fut jadis la capitale ouest-africaine du pagne. Depuis l’activité a fortement baissé, en partie en raison de la concurrence venue d'Asie.