La pêche artisanale doit être aidée
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) contribue à la formalisation de la pêche artisanale.
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) contribue à la formalisation de la pêche artisanale.
Le soutien est financier et technique.
Le secteur emploie plus de 20.000 personnes.
L’Etat n’est pas absent. Loin de là. Avec le soutien du Japon, il a construit un nouveau port de pêche et des entrepôts.
Tout cela va dans le bon sens, se félicite Adam Abdou-Derman, le président de la Fédération nationale des unions des coopératives de pêche du Togo
Reste le plus gros problème. La surpêche.
La pêche illégale non déclarée et non réglementée et la surexploitation des stocks de poissons par des industries comme celle de la farine et de l’huile de poisson laissent dans leur sillage de lourdes conséquences pour les populations locales.
Elles les privent d’une des plus importantes sources d’alimentation et de revenus au profit d’un système alimentaire défaillant.
Chaque année, ce sont plus de 500.000 tonnes de poissons qui sont prélevées au large de l’Afrique de l’Ouest au détriment de la pêche artisanale.
Les principales victimes de cette industrie sont les femmes transformatrices qui, traditionnellement, fument, salent, sèchent et écoulent le poisson sur les marchés locaux, mais aussi les pêcheurs artisanaux qui perdent leur moyen de subsistance.