La présidence de l’Organisation internationale du café revient au Togo
Le Togolais Enselme Gouthon, secrétaire général du CCFCC (Comité de coordination pour les filières café et cacao), a été élu vendredi président de l’Organisation internationale du café (OIC).
Le Togolais Enselme Gouthon, secrétaire général du CCFCC (Comité de coordination pour les filières café et cacao), a été élu vendredi président de l’Organisation internationale du café (OIC).
Une élection intervenue lors de la 5e conférence mondiale du café qui s’est déroulée en Inde.
Elle était organisée par l’OIC et le ministère du Commerce indien.
80 pays et 2.600 délégués étaient présents au Bangalore Palace.
Le Togo assurait la vice-présidence de l’organisation depuis l’année dernière.
L’Organisation internationale du Café est la principale organisation intergouvernementale qui traite des questions relatives au café ; elle rassemble des pays exportateurs et des pays importateurs.
Ses gouvernements membres représentent 98% de la production et plus de 67% de la consommation mondiales de café.
La mission de l'OIC est de renforcer le secteur mondial du café et d'encourager son développement durable dans le cadre d’une économie de marché pour le bien-être de tous les participants du secteur.
Elle apporte une contribution concrète au développement d'un secteur mondial du café durable et à la réduction de la pauvreté dans les pays en développement en :
Enselme Gouthon a été choisi pour sa parfaite connaissance de l’industrie du café dans laquelle il évolue depuis 40 ans avec succès.
Il succède à l’Italien Max Massimiliano Fabian.
M. Gouthon est également président de l'ACRAM (Agence des Cafés Robusta d’Afrique et de Madagascar (ACRAM).
En marge de la conférence mondiale, Enselme Gouthon a reçu une distinction des autorités indiennes (ministère du Commerce) et des organes de promotion du café indien (Coffee Board of India).
Une reconnaissance pour son engagement à développer la production et la consommation du café africain et mondial et à permettre de soutenir la production et donc les revenus des agriculteurs.