La situation est revenue progressivement à la normale à Lomé et à l’intérieur du pays. Plus de longues files d’attente devant les stations-essence. Toutes ont été réapprovisionnées en urgence face à la demande soudaine consécutive à la pénurie d’essence de contrebande.
Le ‘boudé’ venu du Nigeria et du Bénin s’est raréfié. Du coup, les automobilistes ont été contraints de se tourner vers le circuit officiel, celui des stations-service.
Cette affaire donne en tout cas une idée de l’ampleur qu’a pris ces dernières années le marché parallèle du carburant frelaté. L’Etat perd chaque années des milliards L’essence vendue à la sauvette au bord est de mauvaise qualité, mais un peu moins chère que les tarifs officiels.