Eco & Finance

Le FMI salue les progrès du Togo et appelle à poursuivre les réformes

Une délégation du Fonds monétaire international (FMI), conduite par Hans Weisfeld, a séjourné à Lomé du 17 au 28 mars dans le cadre de la deuxième revue du programme conclu au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC), approuvée en mars 2024.

Discipline budgétaire © republicoftogo.com

Une délégation du Fonds monétaire international (FMI), conduite par Hans Weisfeld, a séjourné à Lomé du 17 au 28 mars dans le cadre de la deuxième revue du programme conclu au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC), approuvée en mars 2024.

Cette mission a permis d’évaluer la mise en œuvre des réformes économiques engagées par le Togo.

À l’issue de la visite, le chef de mission, Hans Weisfeld, a salué les avancées enregistrées par les autorités. « L’équipe du FMI a eu des entretiens constructifs et productifs avec les autorités togolaises, et les a félicitées pour les progrès soutenus qu'elles accomplissent dans la mise en œuvre des réformes », a-t-il déclaré.

Selon les données présentées, la croissance économique du Togo a atteint 5,3 % en 2024 et devrait se situer autour de 5,5 % à moyen terme, sauf en cas de chocs majeurs. L’inflation, quant à elle, a nettement ralenti, atteignant 2,8 % en février 2025 (moyenne annuelle), un signal positif pour la stabilité économique du pays.

Le FMI encourage toutefois le gouvernement à poursuivre les efforts en matière de discipline budgétaire, de viabilité de la dette, d’inclusion sociale et d’amélioration du climat des affaires.

Ces chantiers sont jugés essentiels pour renforcer la résilience économique du pays.

Les discussions entre le FMI et les responsables togolais se poursuivront lors des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale, prévues en avril à Washington. Elles porteront notamment sur les réformes structurelles et les politiques budgétaires à venir.

Le programme appuyé par la FEC a été mis en place pour aider le Togo à faire face aux conséquences des chocs successifs depuis 2020, notamment la pandémie de COVID-19 et la flambée des prix mondiaux de l’énergie et des produits alimentaires. Ces crises ont creusé les déficits publics et accru la dette, rendant nécessaire un rééquilibrage progressif et durable.

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