Depuis une dizaine d’années, l’Afrique connaît une croissance continue.
Grâce à une politique d’assainissement de l’environnement macro-économique et aux reformes socio-politiques, le continent offre désormais aux investisseurs des opportunités exceptionnelles dans des secteurs diversifiés : infrastructures, énergie, pétrole, mines, agroalimentaire, finance, tourisme, technologies, télécommunication.
Dans ce contexte, comment stimuler l’investissement et faire émerger économiquement l’Afrique et le Togo à travers l’accélération des réformes ?
C’est l’objet du Forum ‘Africa Best Practices’ qui s’est ouvert jeudi à Lomé.
Deux jours de discussions thématiques auxquelles prennent part les responsables ministériels, le patronat, les entreprises publiques et privées, les grandes banques, des fonds d’investissement, les Nations Unies, l’Union européenne ou encore l’Agence française de développement.
Parmi les intervenants, Jean-Louis Ekra, président de l’Afreximbank, Madani Tall conseiller spécial du Gouverneur de la BCEAO et Stanislas Zeze, président de Bloomfields.
A l’ouverture des travaux, le Premier ministre Arthème Ahoomey-Zunu a rappelé que le langage des bonnes pratiques renvoyait à une meilleure gouvernance, pas seulement politique, mais dans tous les domaines de l'économie et de l'expertise de des forces vives.
Au Togo, a-t-il souligné, la nécessité des réformes d’amélioration de l’environnement des affaires fait partie des actions quotidiennes depuis 2006.
Et ces efforts ont effectivement permis au Togo de se retrouver parmi les économies mondiales qui se sont améliorées en 2013/2014 dans les secteurs étudiés par le rapport Doing Business réalisé par la Banque mondiale.
Le Togo est le deuxième pays le plus performant de la zone UEMOA.
Le Premier ministre a rappelé que le Togo avait réalisé un bond significatif en matière de création d’entreprise grâce à la simplification des procédures. De fait, près de 9.000 nouvelles sociétés ont été créées l’année dernière, soit une progression de 28%.
‘Le gouvernement réitère sa détermination à poursuivre les efforts engagés qui doivent permettre de réaliser à terme un taux de croissance économique à deux chiffres pour améliorer davantage les conditions de vie des populations. D’autres réformes encore plus audacieuses devront s’opérer au plan juridique et administratif’, a conclu M. Ahoomey-Zunu.