L'ajustement automatique des prix des carburants, mesure nécessaire pour mettre fin à la politique de subventions, se heurte à un obstacle majeur, celui de la contrebande pratiquée depuis le Nigeria. C’est la conclusion d’un rapport que vient de réaliser le Fonds monétaire international (FMI)
La perspective envisagée de la fin graduelle des subventions est logique et encouragée par le Fonds, mais elle est sérieusement handicapée par le trafic d’essence généré depuis le Nigeria et le Bénin vers le Togo.
Plus l’essence est bon marché au Nigeria, plus la contrebande se développe sur le marché togolais et plus les recettes de l’Etat fondent.
Le FMI recommande en priorité une coopération plus étroite entre les 3 pays pour assurer un meilleur contrôle des frontières. Il conseille aussi aux forces de sécurité togolaises d’être plus vigilantes et de sanctionner lourdement tous ceux qui se livrent à la contrebande de produits pétroliers.