Lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme
Face aux menaces sécuritaires croissantes dans la région septentrionale du Togo, les autorités s ont intensifié leurs efforts pour lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, deux pratiques souvent liées et qui alimentent des activités criminelles.
Face aux menaces sécuritaires croissantes dans la région septentrionale du Togo, les autorités s ont intensifié leurs efforts pour lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, deux pratiques souvent liées et qui alimentent des activités criminelles.
Une concertation a été ouverte ce mardi à Lomé pour renforcer les connaissances des forces de l’ordre et des autorités judiciaires sur ces questions.
L’objectif est d’accroître leur capacité opérationnelle dans la lutte contre ces pratiques illicites. L’événement a rassemblé des policiers, des gendarmes, des magistrats, ainsi que des fonctionnaires de l'Office togolais des recettes (OTR).
Au cœur de ces discussions, l’ambition est de doter les acteurs clés des outils et stratégies nécessaires pour déjouer les circuits financiers complexes qui alimentent le terrorisme. La rencontre vise à améliorer leur efficacité dans la détection et le démantèlement des mécanismes de financement illicites.
Jean Anade, chargé des entités non financières au sein du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), a souligné l’importance de cette formation.
Le ministre délégué auprès du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Mohamed Ouro Sama, a rappelé que les opérations financières douteuses se déroulent souvent dans un environnement de plus en plus interconnecté et sophistiqué.
Il a insisté sur la nécessité de démanteler les mécanismes financiers qui soutiennent les réseaux criminels liés au terrorisme. "Le financement du terrorisme implique souvent des réseaux complexes de blanchiment d'argent, d'organisations frauduleuses et de flux internationaux dissimulés sous des transactions apparemment légitimes", a-t-il précisé.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un effort régional coordonné, soutenu par des organismes internationaux comme le GIABA.