Mobile money : Moov Africa veut se rapprocher de ses clients
Détenir un compte bancaire n’est plus indispensable pour réaliser des paiements. C’est le but du mobile money.
Détenir un compte bancaire n’est plus indispensable pour réaliser des paiements. C’est le but du mobile money.
Processus qui allie la technologie de l’information et les services du type microfinancier, le portefeuille électronique présente de nombreux avantages.
Ce système permet aux personnes qui ne disposent pas de compte bancaire d’effectuer un transfert d’argent, de régler leurs dépenses, de récupérer du cash ou de le conserver en ligne, à partir de leur téléphone.
En quelque sorte, le numéro de téléphone constitue le numéro de compte.
Le paiement à travers la téléphonie mobile apparaît au Kenya en 2007 avec M-Pesa, le service proposé par Vodafone.
Réelle révolution technologique pour l’Afrique, le mobile money se développe très vite. Dès 2018, on relève plus de 340 millions de comptes et 135 services de portefeuilles électroniques à une époque ou seulement un Africain sur cinq détient un compte dans une banque.
Les deux opérateurs togolais - Togocom et Moov Africa - ont vite compris tout l’intérêt qu’ils pouvaient tirer du mobile money. Un relais de croissance évident.
Le premier développe le service T Money et le second Flooz.
Le directeur général de Moov Africa Togo (Maroc Télécoms/Etisalat), Abdellah Tabhiret, entend développer ces services qui renforcent l’inclusion.
L’opérateur va multiplier l’ouverture de petits points de vente qui permettront aux abonnés de créditer ou de retirer de l’argent. Y compris dans les zones les plus reculées.
‘On a besoin de points de vente. S’il n’y en a pas, c’est un leurre de penser qu’on fait du mobile money’, a-t-il indiqué.
Ces ouvertures pourront se faire en partenariat avec des commerces en échange de commissions attractives.