Eco & Finance

Nécessité de restructurer la filière riz

La filière rizicole connaît un soutien accru ces dernières années, grâce à l'implication des pouvoirs publics et des partenaires techniques et financiers (PTF).

Nouridine Mill Bawa © republicoftogo.com

La filière rizicole connaît un soutien accru ces dernières années, grâce à l'implication des pouvoirs publics et des partenaires techniques et financiers (PTF).

Le Conseil interprofessionnel de la filière riz du Togo (CIFR-Togo), mis en place en 2019 sur initiative du gouvernement, a permis d'organiser et de structurer ce secteur stratégique.

Sous la présidence de Nouridine Mill Bawa, le CIFR-Togo a bénéficié de plusieurs appuis visant à booster la production locale et à renforcer la compétitivité du riz local. 

Parmi les initiatives figure le Programme régional d'intégration des marchés (Prima), qui a facilité la mise en réseau des producteurs et la recherche de débouchés.

Cependant, selon M. Mill Bawa, le véritable défi réside dans la garantie des marchés avant la production. 

« On ne doit pas produire et rester devant le fait accompli », a-t-il souligné, insistant sur l’importance de structurer un marché pour absorber les récoltes.

D’autres programmes ont également soutenu la filière, en apportant des solutions de financement et des infrastructures pour améliorer la productivité.

L’une des initiatives récentes, pilotée par la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI), est le Projet d’appui à la valorisation du riz togolais (PAVRIT). Il a pour ambition de restructurer totalement la filière en garantissant non seulement la production, mais aussi un marché sécurisé pour les producteurs.

L’un des problèmes est le manque de données précises sur les producteurs et les volumes. 

Actuellement, plus de 15 000 agriculteurs sont enregistrés auprès du CIFR-Togo, mais les informations sur les tonnages et les chiffres concernant les transformateurs et commerçants font défaut.

Le PAVRIT vise à remédier à ces lacunes.

Le Togo reste un importateur important avec 230.000 tonnes débarquées au port de Lomé en 2021 (derniers chiffres connus)

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