Le groupe pétrolier italien Eni a signé le 21 octobre dernier avec le gouvernement togolais deux contrats portant sur l’exploration et la production de pétrole offshore.
Eni s’est vu ainsi attribuer 100% des blocs d'exploration 1 et 2 situés dans le Bassin du Dahomey.
Cet accord a suscité de nombreux commentaires et soulevé pas mal d’interrogations. Le Togo dispose-t-il vraiment de ressources pétrolières ?
La réponse est apportée lundi par le PDG d’ENI, Paolo Scaroni (photo).
Dans un entretien à Jeune Afrique, M. Scaroni indique que son entreprise n’a pas pour habitude de signer des conventions et d’investir si les chances de trouver de l’or noir sont inexistantes.
« Le Togo a du potentiel, sinon nous ne serions pas venus. Toutes les études réalisées nous incitent à être optimiste, d’autant plus qu’à côté il y a le champ de Tano, au Ghana », déclare-t-il à l’hebdomadaire précisant qu’ENI investira entre 15 et 20 millions de dollars dans la prospection.