Protéger les épargnants
Les sociétés de microfinance poussent comme des champignons. Toutes ne disposent pas d’une licence. Ce qui n’empêche pas les épargnants de leur confier leurs économies. Et les déconvenues sont nombreuses.
Les sociétés de microfinance poussent comme des champignons. Toutes ne disposent pas d’une licence. Ce qui n’empêche pas les épargnants de leur confier leurs économies. Et les déconvenues sont nombreuses.
L’assainissement du secteur est au cœur des priorités du gouvernement, a indiqué le secrétaire général du gouvernement, Kanka-Malik Natchaba. Il intervenait vendredi sur Facebook Live.
Le problème n’est pas récent. Le ministère de l’Economie et des Finances dénonce régulièrement les pratiques de certains organismes.
La microfinance compte environ 3,3 millions de clients issus des couches défavorisées et participe à l’inclusion.
Des dizaines de sociétés proposent leurs services avec des placements et des crédits. Mais une certaine opacité règne. Seules 58 ont l’agrément de l’Etat. Les autres évoluent dans l’illégalité avec des risques pour l’épargne des client.
La fraude à la Ponzi encore appelée pyramidale est fréquente.
L’assainissement sera un facteur capital pour maintenir la confiance grandissante de la population dans ce mode de financement alternatif.