Vers un marché numérique intégré
Le commerce numérique, reconnu comme un moteur essentiel de croissance économique et d’inclusion sociale, connaît une ascension fulgurante sur le continent africain. Les chiffres sont parlants : le secteur devrait générer 46,1 milliards de dollars d’ici 2025, contre 21,3 milliards en 2020, selon les projections.
Le commerce numérique, reconnu comme un moteur essentiel de croissance économique et d’inclusion sociale, connaît une ascension fulgurante sur le continent africain. Les chiffres sont parlants : le secteur devrait générer 46,1 milliards de dollars d’ici 2025, contre 21,3 milliards en 2020, selon les projections.
Au Togo et dans plusieurs autres pays africains, le commerce électronique est devenu une réalité incontournable, avec l’explosion des achats en ligne et des paiements électroniques. Cependant, ce secteur dynamique reste encore insuffisamment réglementé, ce qui freine son plein développement.
Pour combler ce vide, un protocole sur le commerce électronique a été adopté en février dernier dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF). Ce texte fait actuellement l’objet de discussions à Lomé, entre les acteurs concernés.
"Ce protocole fixe des règles d’origine et régit les paiements électroniques transfrontaliers, le transfert des données, la sécurité en ligne et les technologies financières," explique Darago Rachide, directeur de la Promotion du commerce électronique au ministère du Commerce.
L’objectif est de définir un cadre clair et harmonisé entre les pays membres de l’Union africaine, afin de soutenir la croissance de ce secteur stratégique tout en protégeant les consommateurs et les entreprises.
Pour un pays comme le Togo, le protocole offre des règles claires et équitables, une harmonisation des cadres juridiques et favorise ainsi la croissance des PME et startups.
Les autorités togolaises se mobilisent pour tirer pleinement parti de cet outil régional. Lors des échanges, des représentants de l’Agence nationale de la cybersécurité, des startups, des PME/PMI et des experts en commerce numérique ont pris part aux discussions sur les mécanismes de mise en œuvre du protocole.
Le commerce électronique est aujourd’hui l’un des leviers les plus prometteurs pour accélérer le développement économique et améliorer les conditions de vie des populations.